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Népal, de Katmandou à L'Everest - Novembre 2017

Etape 53 - Cité de Patan - Autour de Durbar Square

Lundi 20 novembre 2017. Mon retour mouvementé à Katmandou me permettra au moins de prendre le temps de visiter la vallée de Katmandou. Du coup, ce matin, j'ai mis un point d'honneur à commander une excursion à Ram et à toute son équipe. Direction Patan*** et ses alentours. C'est dans cette ancienne cité royale, consacrée entièrement au culte du bouddha que je vais vraiment me rendre compte de la violence et de l'impact du tremblement de terre qui a touché en avril 2015 l'ensemble de la vallée. Temples à moitié démolis, maisons en passe de s'effondrer, tas de pierres et de grâvats, rues défoncées, chantiers de reconstruction... Où qu'on porte le regard à Patan, on comprend ici quelle a été l'ampleur du séisme qui a frappé la région.

Dieu merci, la merveilleuse fontaine qui ouvre la place est quant à elle parfaitement conservée. A la différence de Katmandou, à la fois hindouiste et bouddhiste, et de Bhaktapur, essentiellement hindouiste, Patan est une ville bouddhiste... Même si les rois Malla vénéraient principalement... les dieux hindous ! Bref, selon la légende, la cité fut fondée par l'empreur bouddhiste Ashoka (250 av. J.-C.) qui fit élevé un stupa au centre et aux quatre coins de la cités.

Mais ce n'est qu'à partir de 1620 que Patan devint la capitale d'un royaume indépendant gouverné par les rois Malla. Elle connut son apogée au début du XVIIIe siècle dont témoignent les grands temples et le palais royal. Les séismes de 1934 et 2015 couplés au pillage de la ville au XVIIIe siècle par le roi Narayan Shah ont englouti des trésors artistiques...

Le caractère bouddhiste de la cité est mis en valeur par la présence de plus de 150 anciens monastères disséminés à travers la ville... Ironie du sort, c'est pourtant la partie la plus hindoue de la ville, Durbar Square, qui demeure l'emblème touristique de la ville, le palais royal oblige et les grands temples hindous qui lui sont associés sur la place...

Durbar Square est aujourd'hui un enchevêtrement d'échafaudages et de pierres afin de restaurer au plus vite les temples qui ont été frappés de plein fouet par le tremblement de terre.

La plupart des temples sont également soutenus par des étais afin qu'ils ne s'effondrent pas en attendant leur renforcement et leur restauration... Ce qui prendra sans doute des années.

A deux pas de là, de l'autre côté de la rue principale à l'entrée de laquelle se dresse le guichet (le prix a doublé depuis le séisme pour faire face à l'ampleur du chantier), la vie continue.

Une foule compacte d'habitants et de touristes s'entremêlent en se promenant au milieu des rues encombrées par les étals des commerçants, les marchandises entreprosées à même le trottoir et le ballet incessant des motocyclettes.

Et parfois, ce sont des femmes d'une même communauté que l'on croise, habillées tout de rouge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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